Découvrez une collection d'objets divers, de reliques, d'ouvrages sur un monde parallèle, un monde mystérieux... Un cabinet, où sont exposés fièrement diverses fioles, ouvrages, symboles divers, religieux ou païens, et elixirs... Un univers de sorcellerie où se trouve le matériel nécessaire à tout bon sorcier qui se respecte: crâne humain, crapaud à la bouche cousue, ossements d'animaux... La visite se poursuit avec la découverte de plusieurs vitrines remplies de symboles des traditions populaires: eau-de-vie de vipère, dent-de-loup pour les dents des bébés, reliquaires, médailles, pierre de sang, bestiaires,...) et se termine par une exposition impressionnante de pierres et d'outils néolithiques.

Il est installé dans l’ancienne église Saint-Sornin du 12ème siècle dont la charpente de châtaignier (14ème siècle) est construite en « cul de barque », certainement par des Mariniers. Des peintures mises à jour au début du 21ème siècle ornent les murs de l’église (certaines du 14ème siècle). Ce musée comporte des croix de mariniers, d’anciens plastrons de joute nautique, ainsi que divers outils utilisés par les mariniers du Rhône. Ce musée devrait prochainement s’agrandir car seule une infime partie de la collection est exposée. Dans une aile de l’église-musée se trouvent les « mandulons ». Il s’agit de centaines d’ossements dont 4 corps momifiés, ici depuis le 17ème siècle. Longtemps le mystère a plané sur ces corps. Victimes d’épidémies ? Des Guerres de religion ? Il semblerait qu’en fait ces ossements soient issus d’une fosse commune, dont les anciens « occupants » furent entreposés là. Les corps momifiés auraient été des défunts transférés ici, car le cimetière était submergé par une crue du Rhône. L’hydrométrie particulière de ce lieu aurait permis une momification naturelle de ces cadavres.

Retrouvez ensuite un atelier et une boutique à Lupé, où vous trouverez étoles, châles, écharpes et carrés de soie, sous la marque "Lyre".

Un parcours de découverte du domaine de Rochevine a été créé. Durant 3 km, à l’aide de dix stations ludiques et instructives et d'un carnet de route, les promeneurs pourront découvrir l'histoire de la cave et des vignobles.

Le visiteur met ses pas dans les traces laissées par les papetiers depuis plusieurs siècles. C’est la magie de la feuille que l’on voit fabriquer dans l’antique cuve, le bruit de l’énorme machine qui se met en branle, le passage dans la chapelle reconstituée. Machines, objets, documents, vidéos alternent et sont un atout pour adapter la découverte à l’âge du visiteur. A travers le papier, sont également abordés les thèmes de la forêt, de l’eau, des inventions des Montgolfier et des Canson, du paternalisme…. Un musée inanimé, non, un musée qui vit, oui… Côté pratique: Une vidéo sur la fabrication du papier de 10 à 12 minutes; 10 salles dans la maison natale des frères Montgolfier présentant l'histoire de la papeterie et l'évolution des techniques depuis plus de 3 siècles; Un atelier voûté de 500m2 avec machines animées et démonstration de fabrication de papier à la main.

Au cœur de la vallée du Rhône à Saint-Désirat dans le département de l'Ardèche, la Distillerie Jean Gauthier et le Musée de l'Alambic montrent le charme et racontent l'histoire d'un passé disparu, celui des bouilleurs ambulants. Le Musée de l'Alambic vous propose de voir la fabrication de l'eau-de-vie, de l'apéritif, de crèmes ou encore de liqueurs. Au cours de votre visite (individuelle ou en groupe), découvrez le processus d'élaboration des eaux-de-vie, du fruit à la bouteille, sur 1400m² d'exposition, de magnifiques appareils en cuivre provenant des quatre coins de la France, ainsi qu'une collection de matériel, ustensiles et autres outils, qui constituent en 23 tableaux la mémoire d'une partie de notre passé. Une vidéo, une projection numérique et une exposition de photos viennent compléter ces scènes.

Dans une ambiance chaleureuse, une visite guidée va retracer l'extraordinaire épopée industrielle de Joseph Besset. Sur le site N° 1 vous pénétrez dans un atelier de charronnage de la fin du 19ème siècle avec ses outils, sa forge et ses machines. Un peu plus loin, une collection très fournie de modèles réduits vous fera découvrir les cars de toutes époques sur les différents continents. Une salle vidéo pour le moins originale vous fera agréablement voyager dans la fabuleuse histoire de l'industrie du car… Pour conclure cette extraordinaire excursion dans le temps, nous vous accueillerons sur le site N° 2, pour découvrir sur 1000 m², des véhicules de l'ère artisanale : voiture Rolland Pilain de 1928, car Citroën P32 de 1935, vu dans le film Faubourg 36, Citroën P45 de 1947, Tubincendie de 1947… à l'ère industrielle : Isobloc de 1943 et 1955, Saviem SC10 et S53, R312, FR1… Un atelier de tôlerie-formage vous invitera à découvrir un métier qui permit à des ouvriers hautement qualifiés de réaliser avec quelques outils les carrosseries des premiers véhicules…

Spécialisée dans le luminaire et l'orthopédie à sa création, unique fournisseur de parchemin pour les tambours de la Garde Républicaine dans les années 60, elle a, au cours des dernières années, développé la production de parchemin pour les métiers d'art comme la calligraphie, l'enluminure, la reliure ou la gainerie. L'Espace Du Parchemin et du Cuir, organisé autour de la parcheminerie, permet au visiteur de découvrir le métier de parcheminier, de parfaire ses connaissances dans le travail de la peau et d'admirer le dernier séchoir à peaux d'Annonay.

Le projet de restauration du pont suspendu de Moulin sur Cance a été initié en 2004 par le Syndicat des Trois Rivières. En plus de préserver et de valoriser le patrimoine « Seguin », cette restauration permet également de mettre en valeur l’ancien site industriel de Moulin sur Cance, spécialisé dans la production et le traitement de la soie, mais également de mettre en avant l’environnement de la basse vallée de la Cance, sauvage et remarquable, et faisant partie d’une ZNIEFF, Zone d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique. Le pont suspendu de Moulin sur Cance, édifié entre 1863 et 1865, est un témoin authentique et rare des techniques mises au point par Marc Seguin. Il est aujourd’hui le seul ouvrage connu conservant encore la technique de fils de fer parallèles, et il est classé au titre des Monuments Historiques depuis 1981. Le pont mesure 20 mètres de long et est constitué de 4 grandes parties : Le tablier : le tablier est composé de traverses et de deux planchers. Sur ce dernier, deux garde-corps sont installés et ont un rôle de poutre raidissante permettant d’amoindrir les effets d’ondulation. Toute la charpente est en chêne. La maçonnerie : imposante, la maçonnerie est essentiellement constituée de pierres. Elle est prévue pour intégrer totalement le passage et la fixation des câbles. Les câbles : quatre câbles supportent l’ensemble de la structure, deux de chaque côté. Chaque câble mesure plus de 38 mètres et pèse 256 kg. Ils sont constitués de fils de fer doux parallèles. Le principe réside dans le fait qu’un câble est composé d’un seul fil de fer repassant 100 fois. Ces fils sont maintenus entre eux par des ligatures. Les câbles sont ancrés dans les piles du pont par des cylindres métalliques encastrés dans la maçonnerie. Les suspentes : Les suspentes utilisent le même principe que les câbles, mais sont constituées de moins de brins de fils de fer. Elles se divisent en deux à leurs extrémités. La boucle du haut est maintenue aux câbles par un « double étrier » et la boucle du bas soutient les traverses.