La visite VIP Soigneur d’un jour au Safari de Peaugres

L’entraînement médical des otaries

La première étape est chez les otaries, pour la découverte d’une activité spécifique du soigneur animalier : l’entraînement médical.

Nous entrons dans un local face à la baie des otaries et nous approchons d’une fenêtre, où nous pouvons apercevoir la baie des otaries dans son entièreté. D’ici, nous les voyons de bien plus près !

Deux soigneuses entraînent quatre otaries. Ces exercices visent à créer un environnement où les animaux se sentent en sécurité et à l’aise lors des soins médicaux. Des exemples ? Rester immobile, ouvrir la bouche, présenter une nageoire, se coucher sur le dos… Les otaries obtiennent ensuite des récompenses pour les encourager à coopérer volontairement lors des procédures médicales.

Le saviez-vous ? Le Safari de Peaugres a cessé les spectacles de représentation d’otarie car cela allait à l’encontre de leurs démarches et engagements pour la protection des animaux.

Prêt pour le lancer de poisson ?

Deuxième étape chez les manchots pour la distribution de poissons ! Enfilons nos gants et nourrissons cette petite troupe affamée !

Direction la parcelle du port californien où nous surplombons les manchots. Dès qu’ils nous aperçoivent, ils se précipitent dans leurs bassins pour manger les premiers poissons distribués. Les observer nager dans l’eau permet de se déconnecter et d’apprécier cet instant privilégié. La guide nous donne des informations pratiques sur l’espèce ; notamment les raisons de leurs disparitions, leur vitesse de nage et leurs particularités…. Après s’être régalés, les manchots retournent bronzer au soleil, repus.

Le restau des animaux

Petit passage à la base stratégique du Safari de Peaugres : le restau des animaux ! Nous rencontrons le magasinier et d’autres soigneurs qui préparent les rations pour les animaux. Il y a deux chambres froides dans le restaurant des animaux : celle pour les herbivores (granulés, légumes, fruits, noix, céréales) et celle pour les carnivores, inaccessible aux visiteurs pour éviter les  contaminations sur les viandes.

Le magasinier dévoile les péchés mignons des primates, des carnivores, des girafes ou encore des éléphants.

Distribution de fruits et légumes aux mandrills

Troisième étape devant le parc des mandrills, sur un balcon où l’on peut les apercevoir de près. Ces impressionnants primates ont un faible pour les carottes et les pommes, ils se battent même entre eux pour en récupérer le plus possible. Il faut toutefois veiller à ne pas créer de conflits entre le chef et les plus petits ! 

Enrichissement des capybaras

Quatrième étape, direction la famille capybaras ! Ces cochons d’Inde géants, se nourrissent essentiellement de fruits, de légumes, d’herbes, de plantes aquatiques, de céréales et d’écorces. Ils sont beaucoup plus calmes que les mandrills et mangent tranquillement. Ils veillent à en laisser assez pour que toute la petite famille puisse se nourrir, sans dispute !

Croquettes pour les mangoustes 

La cinquième étape est chez les mangoustes. Aujourd’hui, elles auront des petites croquettes composées de viande et de protéines au menu. Séparés d’elles par une vitre ouverte, nous leur jetons ces mets dont elles raffolent. Après la distribution, elles viennent contre la vitre et nous regardent avec des yeux adorables pour en réclamer plus, les gourmandes !

La sieste des loutres

Sixième étape chez les jolies loutres. Elles sont en pleine sieste, serrées les unes contre les autres et n’ont pas l’air si affamées… Nous leur jetons des sardines pour tenter de les attirer hors de leur cabane. Même pas besoin de lever les pattes, les proies tombent à leur portée pour qu’elles puissent facilement les croquer, avant de repartir dans les bras de Morphée. On se croirait presque chez les paresseux !

Le moment préféré des girafes

La dernière étape de la journée est chez les girafes ! La guide nous montre un endroit secret, au pied des girafes pour les nourrir.

Nous leur tendons une branche avec des feuilles dont elles raffolent. Sur les conseils de la guide, une fois la branche dans bouche de la girafe, nous la relâchons pour ne pas nous faire emporter par sa force. Et oui, elles ont une langue d’environ 55 cm, coriace la bête !

Notre groupe ne se lasse pas d’admirer la majesté de ces dames. Après tout, nous n’aurons sûrement jamais l’occasion d’en voir d’aussi près !